🔮 Regarder plus loin
L’opinion publique occidentale s’indigne ces jours des 186 millions de litres d’eau nécessaires à la création des pistes en neige artificielle pour les Jeux Olympiques de Pékin. Une prouesse technologique et anthropocénique que l’on doit à l’entreprise italienne Technoalpin, active depuis 1983, pour un montant d’environ 60 millions de dollars.
Pourtant, il y n’y pas que la neige qui soit artificielle ces jours:
La reprise post-covid serait-elle sous perfusion? Pour stimuler le consommateur qui n’en a plus les moyens de continuer à acheter, le recours au financement sur le point de vente explose depuis 24 mois. Il permet de contracter, au moment de l’achat, et sans délais un micro crédit. Les services tel que Affirm, Klarna, Afterpay et Sezzle permettent de payer en plusieurs fois son panier sur la majorité des plateformes. Des solutions qui visent les jeunes, qui sacrifie la protection du consommateur et qui échappent aux régulations.
Peut-on encore parler d’entrepreneuriat, de risque et de compétition? Des milliards de dollars d’aide publique ont été offerts aux groupes pharmaceutiques par les gouvernements américain, allemand et l’union européene pour développer les vaccins COVID, ainsi que la garantie étatique d’un marché des doses à prix élevé, le tout tirant parti de décennies de recherches du domaine publique, comme illustré dans ce litige.
Peut-être devrait-on simplement se résoudre à l’évidence… et arrêter le ski.
📡 Regarder ailleurs
🔐 Un catalogue pour aider les créateurs à réfléchir sur comment, quand et pourquoi collecter et utiliser des informations sur les utilisateurs. De quoi aider l’équipe qui a travaillé sur l'app My2022.
À la prochaine! ✋🏻
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